Ca chauffe pour la solution du CG16!

Aujourd’hui dans Sud-Ouest, un article assez complet sur la situation du projet initié par le conseil général a été publié. Il y en a à prendre et en laisser, une information est assez intéressante: le nombres d’abonnés à aujourd’hui, soit 650.

Maintenant un peu de maths : 7 200 000€ divisés par 650, cela donne environ 12 000€ par abonnés… A vous de faire les comptes… Etait-ce une bonne solution?

Seconde information : les maux de têtes liés aux ondes…. Pourquoi ces personnes n’ont elles pas mal au crane à cause des ondes TV FM-AM, Radio, GSM, 3G, GPS, Pompier, Police, Bluetooth, le rayonnement solaire, lunaire…

Troisième et pas des moindres, la qualité et la stabilité du service rendu par Alsatis : rien n’est nouveau, et je dirais même que c’était prévisible, non pas qu’Alsatis soit mauvais, mais la solution utilise des ondes et ces dernières sont difficilement domesticable… le CG avait été prévenu par le collectif les sans-débits, ainsi que les par différentes associations Wifi sur le territoire… A vouloir jouer les sourdes oreilles, ce qui était prévisible est arrivé… Le fiasco annoncé est maintenant réalité.

Maintenant l’article :

Les mécontents du wifi

Coupures, pollution visuelle… La liste des griefs contre le wifi, choisi pour éliminer les zones blanches, s’allonge. La société Alsatis répond.

Danièle Chevrel explique qu’elle ne peut plus vivre dans sa maison, à cause de ses maux de tête qu’elle impute aux ondes wifi. Aujourd’hui, elle souhaite déménager. PHOTO ARCHIVES TADEUSZ KLUBA

Dany Philippe, une habitante de Vouthon, aimerait bien ne plus laisser son ordinateur allumer toute la nuit pour faire ses mises à jour, à cause de son trop bas débit. Pourtant en 2009, la société Alsatis était choisie par le Conseil général pour résorber les zones blanches en Charente. Spécialiste des technologies sans fil wifi et wimax, l’opérateur devait alors installer 228 émetteurs et relais. « Je pourrais choisir l’offre d’Alsatis pour augmenter mon débit, mais je suis loin de l’antenne. Comme chez mes voisins, la connexion ne serait pas bonne. En plus, il y a déjà des coupures récurrentes », relate Dany Philippe.

En effet, certains usagers, réunis au sein du collectif Sécurité sanitaire technologie ondes pulsées, Sstop 16, dénoncent la décision du Département, et ont établi toute une liste de griefs à l’encontre d’Alsatis.

1 Une connexion soumise à des aléas ?Selon la porte-parole de Sstop 16, Danièle Chevrel, « la connexion câblée s’avère plus fiable que le wifi dont la qualité du flux est soumise aux intempéries et à l’activité du réseau ». Antoine Roussel, directeur d’Alsatis Telecom, en convient : « Étant extérieure, cette technologie est exposée à d’éventuelles intempéries et dégradations. Mais dès qu’il pleut, le réseau ne s’arrête pas. »

Il reconnaît également la sensibilité de la téléphonie. « Il peut arriver qu’il y ait une congestion du réseau », et par là même une dégradation de la qualité des conversations. « On n’a peut-être pas assez mis en garde. »

Quant à la qualité du flux Internet, « elle est soumise à l’activité du réseau, comme pour tous les débits partagés, ADSL compris. »

En effet, il ne faut pas confondre le débit maximum, et le débit garanti.

2 En cas de problème, qui est au bout du fil ?Des coupures de réseau auraient donc lieu. En témoigne un courrier de Colette Billaud, habitante de Saint-Mary, envoyé au président du Conseil général, dans lequel elle explique ses difficultés à joindre, avec son portable, des techniciens lors de ses problèmes de connexion. Elle évoque des interlocuteurs « situés hors de France », incapables de résoudre ses soucis. Faux, rétorque avec véhémence, Antoine Roussel : « Nos salariés sont basés en France. Ceux qui répondent au téléphone sont tous des techniciens réseaux de niveau bac + 2. Il peut leur arriver d’établir un mauvais diagnostic, mais ils sont de bonne foi. »

3 Les maisons dévaluées par les antennes ?Par ailleurs, « les antennes de Vouthon et de Montbron n’étant pas assez puissantes, ils ont dû en installer une à Saint-Sornin », dénonce Danièle Chevrel. Et d’évoquer une « dévaluation de 30 % des maisons » et une pollution visuelle inacceptable. « Quand on voit les poteaux haute tension, certains châteaux d’eau immondes… On n’a pas l’impression de contribuer tant que ça à la pollution visuelle », se défend Antoine Roussel. Et Jean-Pierre Denieul, en charge des technologies au Conseil général, de poursuivre : « Les maisons, certes, perdent un peu de valeur. Mais elles en gagnent grâce à l’accès à Internet. »

4 Les ondes sont-elles dangereuses ?Danièle Chevrel est propriétaire d’une belle maison à Saint-Sornin. Aujourd’hui, elle envisage de déménager.

En juillet, elle a commencé à avoir des maux de tête et à souffrir d’insomnie. C’est là qu’elle a fait le rapprochement avec l’installation de l’antenne wifi.

Le Conseil général, par la voix d’Emmanuel Gravette, chef du service jeunesse et innovation, s’étonne : « Un cabinet indépendant a réalisé des mesures. Les antennes émettent cent fois moins que le seuil recommandé. » En effet, en termes d’exposition aux ondes, la réglementation française place le seuil de nocivité à 61 volts/mètre. « Nous sommes à 0,6 v/m », assure Antoine Roussel. Et de souligner : « Aucune onde pulsée n’est émise. Quant à la puissance des antennes, elle est au maximum de 1 watt. Ce qui n’est rien comparé aux 3 watts d’un portable en fonctionnement. »

5 La fibre optique était-elle possible ?Les mécontents du Wifi n’apprécient pas non plus la facture de 29,90 € par mois pour un débit de 4 Mb/s (36, 89 € avec le téléphone). « Alors qu’avec l’ADSL ou la fibre optique, on aurait pu bénéficier de l’Internet haut débit, du téléphone et de la télévision pour 30 € », explique Dany Philippe. Le Département, lui, s’était engagé à un accès Internet d’au moins 2 Mb/s. Le collectif estime qu’« un nœud de raccordement à l’ADSL aurait coûté beaucoup moins cher. » « Pas à l’échelle du département assure Jean-Pierre Denieul. Quant à la fibre optique, elle intéresse certes les opérateurs, mais seulement sur les grosses agglomérations. On n’y peut rien. »

Malgré tout, Sstop 16 demande le démontage des antennes relais et l’installation de réseaux câblés. Le Département souligne pour sa part que, sur 650 abonnés charentais, seules deux résiliations ont été sollicitées. Bref, le dialogue de sourd continue.

Contact : sstop16@gmail.com

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