Aujourd’hui dans Sud-Ouest…
Il me semblait avoir entendu que notre projet ne servait à rien….
Et bien au contraire, je pense qu’il va servir encore longtemps, très longtemps…
C’est bien les effets d’annonces pour arrêter ou démonter les projets de réseaux communautaires, mais est-ce que leur réseau révolutionnaire (du haut-débit à 2M/s…en 2009~2010, ce débit sera ridicule) arrivera un jour?
INTERNET. Le Conseil général voulait réduire la fracture numérique et généraliser le haut débit au premier semestre 2009. Mais le projet n’est pas encore mûr
Haut débit en retard
C’était à la rentrée de septembre 2007. Après un été studieux, le Conseil général avait décidé de généraliser le haut débit à 2 mégabits à l’ensemble du département. « 95 % des Charentais équipés en informatique disposent du haut débit. Mais 95 % des Charentais, ce n’est pas 95 % du territoire », disait Michel Boutant. « Beaucoup d’internautes n’ont accès qu’au 512 kb/s», soit le plus bas débit du haut débit. Conscient que la fracture numérique freine le développement économique, titillé par une opposition prompte à dénoncer l’immobilisme numérique de la majorité, Michel Boutant tranchait pour la nécessité d’implanter de nouveaux répartiteurs. Coût pour la collectivité : pas moins de 8 millions d’euros, dont un quart de la somme à la charge du département. Et d’estimer que la totalité des zones blanches serait éradiquée dans le courant du premier semestre 2009.
Un peu plus d’un an après la bonne intention, en plein hémicycle, l’opposition fulmine. Le dossier haut débit a pris du retard. « Il avance à la vitesse d’un escargot », lance François Bonneau qui peste, avec Joël Boniface, contre « les effets d’annonce » de l’année précédente. Ne voyant rien venir, l’administré gronderait. Et le ferait savoir aux élus en place. Notamment dans les campagnes, là où la fibre optique n’ira jamais.
Service public.
Le haut-débit à 2 mégabits pour tous en Charente, via des antennes wimax, ce n’est donc pas pour tout de suite. En tout cas, pas pour le premier semestre 2009… L’appel d’offres lancé par le Département a été déclaré infructueux en août. Aucun des quatre candidats ne rentrait dans les clous budgétaires fixés. Jean-Pierre Denieul évoque « la difficulté à faire venir des opérateurs sur des territoires jugés peu rentables ». Le Département lance toute de même un nouvel appel d’offres avec date limite de remise des offres au 17 novembre et désignation de l’opérateur en 2009. Joël Boniface évoque « cinq ans de travaux » avant l’objectif « haut débit à 2 mégabits pour tous ». Dur à vérifier, mais personne ne se hasarde aujourd’hui à donner une date. Michel Boutant, lui, remarque que, pour garantir l’égalité des collectivités, « la couverture totale du territoire national en haut débit aurait dû faire l’objet d’une délégation de service public. Malheureusement, l’État n’a pas considéré le haut débit comme un enjeu majeur de notre temps ».
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